Chers membres du CAID
En 1997 - trois copains, Jean-Claude Bussat, ✝Francis Chételat et Pierre Steger ont lancé l'idée d'un Club en Informatique pour les Aînés de Delémont et d'ailleurs. D'où le nom de CAID.
Pro Senectute a tout de suite accepté de soutenir ce club. Depuis lors, les intéressés se retrouvent tous les lundi matin, de 8h à 11h, pour le fans du PC et vendredi de 9h à 11h pour les fans de MAC, sis dans les locaux de l'Espace Loisirs de Pro Senectute, Rue du Puits 4 à Delémont, pour partager leurs connaissances en informatique, internet, e-mail ou courriel, trucs et astuces, de programmes ou de l'ordinateur.
Toutes et tous, vous êtes les bienvenus au club.
Maintenant c'est à chacun d'utiliser ce forum et l'enrichir à sa guise.
Une seule chose compte: l'utiliser pour échanger ses connaissances, ses déouvertes en informatique, ou tout autre raison de partager son savoir.
Donc un lieu d'échange qui a pour seul critère: l'amitié et le respect des autres.
Bernard Babey, Jean-Claude Bussat, Louis Jeanbourquin photgraphe, Pierre Steger
À : 'Jean-Pierre Maillard' Objet : La philatélie... Salut Jean-Pierre, Tout d'abord une petite présentation. Ma passion remonte à ma tendre enfance. Puis, à l'adolescence, il y a eu une coupure. Cela m'a repris lorsque j'ai été marié. J'ai commis l'erreur que font en général tous ceux qui collectionnent les timbres dans leur coin. Je me suis abonné au service des nouveautés des PTT pour mon plus grand malheur. Je me suis mis à découper les timbres qui se trouvaient sur la...
Jean-Pierre Maillard, Posté le mercredi 01 mars 2006 07:37
Salut Amédée,
Merci, de ta confiance et de ta réponse.
Des bêtises, là je crois avoir quelques longueurs d'avances...... La philatélie, elle m'est venue tout d'abord par le fait que l'on avait des livres d'images, les Nestlé, Peter, Cailler, Kohler. Puis mon père représentant au B.A.T. à Genève a connu des collègues qui eux probablement étaient collectionneurs. Il a rapporté à la maison des timbres beaucoup plus pour les images que pour la philatélie. Ces images, avec l'aide de ma mère nous les avons collées sur des feuilles dans des cahiers !!!
Plus tard, en apprentissage c'est « Müller timbres postes » qui m'a attiré, et voilà. Mais seul, avec pour guide un collègue de mon père qui m'a alors aiguillé sur les languettes....ainsi a commencé ma collection. Mais attention, les timbres collectionnés étaient des timbres utilisés récupérés à droite à gauche.
Je me suis mis à fréquenter et la j'ai eu le bonheur de récupérer des dizaines de pages de timbres neufs, Tell, fils de Tell, puis quelques cartons à souliers de timbres neufs, oblitérés. Je fréquentais à la Tschaux, j'habitais Bâle alors tout est parti dans une armoire. Ma mère en a pris soin, elle les a lavés !
Une fois marié, j'ai continué avec les albums Müller, je gagnais CHF. 600. —par mois, il ne me restait donc quasi rien pour mes timbres. Puis un connaissance a demandé à ma femme de faire un remplacement pour quelques semaines dans un bureau, les semaines ont duré, là elle a connu un philatéliste et ce fut le clic.
Les albums Müller, .... avaient changé eux maintes fois, j'avais un chaos sans nom. Mis à la retraite anticipée, j'ai fais une descente en enfer...
Puis j'ai décidé de repartir, sur des pages neutres, de créer ma collection à moi. Avec l'aide de Lily je remonte tout, cela me prend du temps mais je dois y arriver.
Viens ton « blogue » les couverts premier jour, je pensais trouver quelqu'un à ma hauteur, j'ai aussi de tels couverts, des timbres à double etc., c'est ce qui m'a fait réagir.
Sachant ce que j'ai appris, jamais je ne me serais autorisé à répondre. Comme tu as pu le lire, je suis loin de tout connaître. J'ignorais qu'un as en la matière faisait partie des Caïds, j'habite Münchenstein et nous venons à Delémont faire du PC depuis 2002 ou 2003, voilà on se côtoie et on ignore tout de son voisin. A plusieurs reprises, nous avons cherché des solutions à problèmes techniques qui se posaient pour faire une description, mais personne n'a réagi. Aujourd'hui je sais.
Merci infiniment de ta réponse, mais je ne pense pas être tout à fait la personne que tu cherchais, et suis désolé de te décevoir, j'en suis au début et tu te trouves au haut de l'échelle, donc probablement avec d'autres perspectives que celle du débutant.
Bien amicalement.
Jean-Pierre Maillard
Fernand, Posté le mercredi 01 mars 2006 18:39
Petite anecdote en marge des deux articles précédents.
Tout gosse, je fus un touche à tout. Au grand désespoir de mes parents, d'ailleurs.
Les bouquins, les bandes dessinées sur des revues hebdomadaires,la musique, la TSF et, dans la foulée, les timbres-poste furent mes domaines de prédilection.
Concernant ces derniers, parlons-en en connaissance de cause. Au paroxysme de cette inclination, j'allais acheter, à la librairie Koenig, des enveloppes bourrées de timbres de toutes provenances. Le gros était constitué de timbres allemands dont l'affichage se montait à des millions, voire des milliards de Mark. Des chiffres astronomiques à cette époque, qui avaient le don de faire travailler mon imagination et un vague sentiment de richesse m'envahissait. Et pourtant, leur valeur était insignifiante, nulle, pour être franc. En quittant le magasin, je ne pouvais attendre pour prospecter leur contenu. Je jetais alors tous ceux que j'estimais avoir en double. Deux ou trois bambins, plus jeunes, attendaient mon passage, me suivaient et ramassaient ce que je considérais comme rebus.
Je m'approvisionnais également chez le père Walker, boulanger de son état, qui était un collectionneur reconnu et passionné. Je le vois encore consultant ses catalogues lorsque je manifestais le désir d'acquérir un ou plusieurs timbres. La plupart était au-dessus de mes moyens. Mais je n'avais de cesse de mettre tout en oeuvre lorsque j'avais jeté mon dévolu sur l'un d'eux, bariolé à souhait. Ainsi, par étapes successives, je réussis à amasser une belle collection que beaucoup m'enviait.
Un jour, ayant eu vent que je pouvais me débarrasser de mes lunettes en adoptant des lentilles de contact, je m'établis à Paris. Comme c'était une technique nouvelle qui nécessitait beaucoup d'ajustements, je dus rester environ un mois en ce lieu.
Lorsque je revins à la maison, ma collection qui faisait toute ma fierté avait disparu. Mon frère cadet l'avait dispersée au diable vauvert. Malgré mes prières et menaces réitérées, je ne sus jamais ce qu'elle était devenue.
Ainsi se termina lamentablement cette belle aventure et j'abandonnai définitivement cet exaltant engouement.
Bonne soirée.